Deena White

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Réseaux locaux d’action collective face à la volatilité institutionnelle : des chocs exogènes à l’innovation sociale

Résumé

Ce projet a pour objectif de faire avancer notre compréhension des effets « collatéraux » de l’instabilité institutionnelle, telle qu’observée dans plusieurs sociétés occidentales depuis le tournant du 21ème siècle. Celles-ci vivent des transformations institutionnelles d’envergure et répétés touchant notamment les domaines de la santé, du social, des municipalités, ou de l’économie sociale.

Parallèlement, la participation citoyenne et l’action collective à l’échelle locale sont de plus en plus apparues comme des compléments essentiels à l’action d’un État pris par des mesures d’austérité. Pensons aux comités de revitalisation urbaine, aux tables de quartier, aux conseils de quartier ou aux réseaux locaux de soins et services pour personnes aînées.

Le point de départ du projet proposé, ce sont ce type de réseaux locaux d’action collective, typiquement hybrides (mixité d’acteurs publics et de la société civile), puisque c’est à travers de tels réseaux que les réformes institutionnelles se répercutent localement. Ils subissent alors des perturbations importantes de leur fonctionnement à chaque nouvelle réforme. Nous partons de l’hypothèse selon laquelle les perturbations institutionnelles seraient vécues dans les réseaux locaux comme des « chocs exogènes » et nous visons analyser les stratégies qu’ils déploient face à la volatilité de leurs conditions d’existence, stratégies pouvant faire preuve de l’innovation et de leur résilience, ou au contraire, qui se traduisent en l’éclatement du réseau ou sa dissipation.

Chercheure principale

D. White, Université de Montréal

Financement

Institut des études avancées de Lyon, 2017-2018

Interface entre les programmes de financement et l’action locale concertée en petite enfance

Résumé

Les recherches portant sur les retombées de l’Enquête sur la maturité scolaire des enfants montréalais ont mis en évidence, d’une part, les efforts considérables déployés pour développer une offre de services concertée et adaptée aux besoins des familles et des tout-petits et, d’autre part, la fragmentation et la sectorisation des programmes régionaux et nationaux qui soutiennent l’action intersectorielle locale en petite enfance. Le premier objectif de ce projet de recherche est de comprendre les motifs qui expliquent la persistance d’un fonctionnement sectorisé des programmes et le second, de caractériser les manières dont les partenaires œuvrant localement sur un même territoire mettent en commun objectifs, programmes et ressources pour élaborer des stratégies d’intervention conjointes en petite enfance.

Chercheuse principale

A. Bilodeau

Co-chercheurs

Deena White et coll.

Collaborateurs des milieux de pratique

Fabien Rose, Centre de recherche Léa-Roback sur les inégalités sociales de santé à Montréal

Marilène Galarneau, Direction de santé publique de Montréal, CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal

Cindy Boisvert, Horizon 0-5

Nancy Harvey, Regroupement des organismes communautaires famille de Montréal (ROCFM)

Maria Ximena Florez, Comité des organismes sociaux de Saint-Laurent (COSSL)

Organismes partenaires

DSP de Montréal du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal

Centre de recherche Léa-Roback sur les inégalités sociales de santé à Montréal
Horizon 0-5

Regroupement des organismes communautaires famille de Montréal (ROCFM)

Comité des organismes sociaux de Saint-Laurent (COSSL)

Comité enfance famille du COSSL

Maison de l’enfance de Saint-Laurent

Financement

Partenariat ARIMA/CRSH et Centre Léa-Roback, 2014-2017

Enjeux organisationnels associés à la gouvernance en réseau au sein d’une table locale de concertation intersectorielle, le CLIC de Bordeaux-Cartierville

Résumé

Les tables locales de concertation (TLC) constituent de véritables réseaux d’action concertée où bon nombre d’enjeux, d’actions concrètes et de stratégies collectives reliées au développement social, économique ou culturel du territoire sont discutés. Les organisations membres des TLC interagissent par de multiples pratiques de concertation intersectorielle favorisant parfois l’émergence de nouvelles modalités de gouvernance en réseau. Ce projet de recherche vise à 1) mieux comprendre les dynamiques et les mécanismes associés aux pratiques de concertation intersectorielle et 2) documenter le caractère novateur des pratiques qui structurent la concertation intersectorielle et approfondir ainsi la compréhension des enjeux associés à la gouvernance en réseau. Depuis 2012, la mise en œuvre de cette étude de nature participative implique des chercheurs affiliés au Partenariat ARIMA et des membres du Conseil local des intervenants communautaires de Bordeaux-Cartierville (CLIC-BC).

Chercheur principal

José Carlos Suárez-Herrera

Co-chercheurs

Deena White, Jean-Louis Denis, Nassera Touati et coll.

Collaborateurs des milieux de pratique

Nathalie Fortin, Directrice, CLIC de Bordeaux-Cartierville

Marjolaine Larocque, CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal (retraitée)

Mariléna Huluban, Centre d’action bénévole de Bordeaux-Cartierville

Donald Boisvert, La Corbeille Bordeaux-Cartierville

Anait Aleksanina, Centre d’appui aux communautés immigrantes (CACI)

Éliane Gabay, Ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Intégration

Organismes partenaires

CLIC de Bordeaux-Cartierville

Centre d’action bénévole de Bordeaux-Cartierville

La Corbeille Bordeaux-Cartierville

Centre d’appui aux communautés immigrantes (CACI)

Ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Intégration

CIUSSS du Nord-de-l’Ile-de-Montréal

Retombées pour le milieu et apprentissages

Dégager des recommandations et des échanges entre les organisations membres du CLIC-BC et avec les partenaires de la recherche et des acteurs du milieu local.

Financement

Partenariat ARIMA/CRSH, 2014-2017

Parcours et pratiques inclusives pour la pleine participation des personnes immigrantes au Québec

Résumé

Ce projet, d’envergure provinciale, émerge du désir partagé par ses partenaires de répondre au besoin de mieux connaître et de consolider les conditions pour l’inclusion et la pleine participation des personnes immigrantes à la société québécoise. Il répond aux besoins sociaux identifiés par le milieu preneur, la Table de concertation des organismes au service des personnes immigrantes et réfugiées (TCRI), qui fédère 150 organismes communautaires répartis sur le territoire québécois et qui sont mandatés par le ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI), devenu le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) pour la mise en œuvre des programmes d’accueil et d’accompagnement des nouveaux arrivants. Ces programmes font l’objet d’une profonde réforme à laquelle la TCRI et ses organismes membres participent. Cette réforme propose entre autres la prise en compte de nouvelles catégories de nouveaux arrivants et l’orientation des services offerts vers une visée de pleine participation et d’intégration citoyenne.

L’objectif principal du projet est de mettre en place et faire vivre un « Living Lab » (Leminen et al, 2012) ayant pour but de favoriser la structuration d’un déploiement d’offres de services élargies pour répondre aux besoins hétérogènes et émergents en termes de soutien à la participation. Cet objectif comprend la valorisation des pratiques pertinentes existantes, aussi bien que la coconstruction – pour et avec les immigrants, intervenants et gestionnaires concernés – de services innovants qui tiennent compte de nouveaux groupes visés par les programmes et des conditions pour assurer l’adaptation aux divers contextes régionaux, la mise à l’échelle et la durabilité des innovations apportées.

Chercheurs

Lourdes Rodriguez del Barrio, École de travail social, Université de Montréal

Marie-Jeanne Blain, Centre de recherche et de partage des savoirs InterActions

Deena White, Département de sociologie, Université de Montréal

Partenaires

Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes

Financement

Ministère de l’Économie et de l’Innovation (2020-2022)

Réseaux intersectoriels locaux et transformations institutionnelles : comment les acteurs locaux peuvent-ils promouvoir les innovations sociales ?

Résumé

En réaction au contexte de pandémie mondiale que nous vivons actuellement, un volet en lien avec la COVID-19 a été ajouté au projet de recherche Local intersectoral networks and institutional transformations: how can local actors promote social innovations?

Le contexte unique de la pandémie perturbe le fonctionnement général de la société incluant celui des réseaux intersectoriels locaux (RIL) en modifiant leurs activités régulières ainsi que les interactions entre les acteurs. Cependant, cette situation extraordinaire permet à certains milieux de se distinguer sur le plan de l’action intersectorielle, notamment par la mise en place de cellules de crise locales. Voilà une occasion unique pour comprendre comment un événement singulier, comme une pandémie, perturbe les interactions et génère de l’innovation au sein de cinq RIL (Table de concertation jeunesse de Bordeaux-Cartierville, le Bruce Grey Poverty Task Force; le REACH Council for Safe Communities; le comité Ensemble Développons la Côte et finalement, une table en persévérance scolaire à Laval), tous confrontés au même phénomène, au même moment.

Les questions étudiées sont : 1) est-ce que la pandémie a eu les mêmes répercussions dans les cinq RIL?; 2) quels acteurs et quelles stratégies ont été mobilisées par les RIL dans le contexte de pandémie?; 3) est-ce que le contexte de crise a provoqué « l’inertie collaborative » ou est-ce qu’il a été un vecteur de mobilisation et d’action facilitant l’alignement des intérêts et le désir d’agir ensemble des acteurs?; 4) est-ce que les modes de fonctionnement adoptés par les RIL ont permis d’atteindre les objectifs collectifs fixés?; 5) est-ce que les RIL ont modifié leurs missions ou leurs plans d’action afin de s’adapter aux besoins émergeant du contexte de crise?

Chercheurs

André-Anne Parent, École de travail social, Université de Montréal

Denis Bourque, Département de travail social, Université du Québec en Outaouais

Yves Couturier, École de travail social, Université de Sherbrooke

Jeffrey Masuda, Queen’s University

Sébastien Savard, École de service social, Université d’Ottawa

Nassera Touati, École nationale d’administration publique

Deena White, département de sociologie, Université de Montréal

Financement

FRSQC/InterActions et Équipe REGARDS, 2020

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