Local intersectoral networks and institutional transformations: how can local actors promote social innovations?

Résumé

En continuité avec un projet financé par une subvention de développement savoir du CRSH de 2016 à 2018, ce projet porte sur la façon dont les réseaux intersectoriels locaux traitent des problèmes complexes afin de créer des innovations sociales. Comme elles intègrent des structures publiques, des organisations privées et des organisations du tiers secteur, les collaborations intersectorielles participent au renforcement des capacités et aux mécanismes de gouvernance locale. Les collaborations intersectorielles représentent un « avantage collaboratif » car elles peuvent générer des avantages plus importants que l’action individuelle d’acteurs locaux. Néanmoins, leur capacité à générer et à conserver cet avantage est liée à plusieurs éléments, notamment les réactions aux transformations institutionnelles et aux politiques publiques. Ce projet propose d’étudier la manière dont trois problèmes complexes sont abordés par les réseaux locaux et comment les acteurs réagissent aux transformations institutionnelles tout en développant des innovations sociales : les jeunes à risque, le syndrome post-incarcération et la toxicomanie. Il s’agit de comprendre, d’une part, les réseaux intersectoriels et, d’autre part, leurs capacités de réaction aux transformations institutionnelles. L’intérêt de ce sujet est d’identifier les besoins et les lacunes dans la capacité de nos sociétés à agir sur des problèmes complexes, dans un monde en constante transformation.

Chercheurs

André-Anne Parent, École de travail social, Université de Montréal

Nassera Touati, École nationale d’administration publique

Denis Bourque, Département de travail social et des sciences sociales, Université du Québec en Outaouais

Yves Couturier, École de travail social, Université de Sherbrooke

Deena White, Département de sociologie, Université de Montréal

Financement

CRSH – Savoir (2019-2021)

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